L’assassinat de Georges Floyd par un policier a réveillé une profonde colère, qui se manifeste en France depuis des dizaines d’années de manière latente. Le parallèle avec la mort d’Adama Traoré est évident.
La Seine-Saint-Denis connaît malheureusement trop bien ces violences. Dans un département où le service public de la police est très souvent défaillant pour le citoyen lambda, les immigré.es et jeunes issu.es de l’immigration maghrébine ou subsaharienne sont victimes de contrôles au faciès récurrents. Les derniers faits médiatiques en date :
- une patrouille de police à L’île-Saint-Denis, filmée en train de tenir des propos racistes caractérisés avant de tabasser un gardé à vue menotté dans le fourgon. Où en est l’enquête ?
- l’interpellation par les forces de l’ordre à Bondy d’un jeune garçon de 14 ans entraînant un traumatisme facial et crânien. Il s’est vu prescrire 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT) et doit subir une opération au niveau de l’orbite de l’œil, qu’il pourrait perdre.
La FSU 93 dénonce le racisme et les violences policières. Le gouvernement doit abandonner ses politiques répressives qui font l’objet de condamnations internationales, notamment de la part de l’ONU. La FSU 93 exige l’interdiction immédiate des armes mutilantes et la création d’un organisme de contrôle de la police, indépendant du pouvoir exécutif au service des ultra-riches.