PUBLIC / PRIVE : TOUS ENSEMBLE LE 19 MARS 2019
Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.
Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.
Le 15 mars, une journée d’action internationale intitulée « grève mondiale des jeunes pour le climat » est organisée à destination des jeunes de toutes les écoles, les lycées et les universités, de Suède, du Canada, de France, d’Australie, de Grèce, d’Italie, du Portugal et partout ailleurs dans le monde.
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.
Réchauffement climatique, perte considérable de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens… Les dégradations sont nombreuses et atteignent souvent des seuils d’irréversibilité à court terme.
a mobilisation des femmes et l’unité des organisations syndicales nous ont permis de gagner de premières avancées : création de référentes et référents du personnel contre les violences, mise en place d’une obligation de résultat en matière d’égalité salariale, suppression du jour de carence pour les femmes enceintes dans la Fonction publique.
Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer "Pour une école de la confiance" est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif sans faire la preuve de progrès.
La loi Blanquer dite de « l’école de la confiance » qui avait pour but essentiel d’abaisser l’âge de la scolarisation obligatoire à 3 ans est devenue un véritable fourre-tout au service du projet idéologique du gouvernement. La FSU y lit la volonté du Ministre de l’éducation d’imposer des transformations importantes tant dans l’organisation de l’École que dans les contenus à enseigner.
Face aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, la Fonction publique a un rôle important à jouer. Sans les agent.e.s, qu’ils soient dans le versant de l’État, celui de la Territoriale ou de l’Hospitalière, les missions indispensables des services publics au service des usagers ne peuvent être rendues, l’isolement est renforcé et les inégalités grandissent.
Le 22 octobre dernier, le Ministère de l’Education Nationale et le Secrétariat d’Etat aux Personnes Handicapées lançaient, à grand renfort de communication, une consultation sur l’école inclusive. Cette concertation, déclinée en trois axes thématiques (attendus des familles et des associations, un métier d’accompagnant attractif et la mise en œuvre de l’expérimentation des Pôle Inclusifs d’accompagnement localisé 5 -PIAL-) débouche aujourd’hui sur des propositions qui seraient mises en place dès la rentrée 2019 pour « une transformation complète de l’école à la rentrée 2020 ».
Le gouvernement a décidé de reprendre à son compte la proposition de loi de Bruno Retailleau adoptée au Sénat le 23 octobre 2018 visant à « prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs ». Alors que la France dispose d’un arsenal législatif déjà des plus répressifs, ces nouvelles mesures si elles étaient votées porteraient gravement atteinte aux libertés publiques de toutes et tous.