Communiqué FSU 93 du 19 juin 2024
Lors de l’AG de ville interprofessionnelle de Saint-Denis, qui s’est tenue le mardi 18 juin à l’appel de l’intersyndicale 93, plusieurs de nos militant•es ont été pris•es à partie nommément lors d’une intervention en tribune. Des accusations mensongères ont été proférées par des participant•es appartenant pour certain•es à des collectifs de luttes et/ou à des organisations syndicales, en particulier Hanane A. ainsi que deux militantes qui l’ont accompagnée à la tribune pour diffamer publiquement et nommément plusieurs militant•es de la FSU 93 mais également d’autres organisations de l’intersyndicale éducation 93. Cela fait suite à un coup d’éclat de cette même personne le 14 mars dernier en AG éducation 93, où elle avait proféré des insultes, prises à parti, propos sexistes et agressions verbales à l’encontre de ces mêmes militant•es de la FSU 93. Hanane A, par son attitude harcelante,attaque depuis des années des collègues et des militant•es au sein même de son établissement et dans les cadres de lutte syndicale.
En plus de la violence des propos et des accusations fallacieuses intolérables, sans parler d’une instrumentalisation syndicale de sa situation personnelle, nous sommes scandalisé•es par l’attentisme et la non-réaction des camarades présent•es, notamment celles et ceux avec qui nous travaillons régulièrement en intersyndicale éducation. Le silence assourdissant de la tribune nous interroge quant au collectif de travail militant dans lequel nous sommes engagé•es, et ce d’autant plus depuis la construction de la mobilisation pour un plan d’urgence 93.
La FSU 93 et ses syndicats nationaux ont toujours œuvré à l’unité la plus large dans les luttes, y compris en s’investissant dans les collectifs et assemblées générales. Hier soir, ce sont des militantes de Sud éducation 93 et de la Marche féministe antiraciste qui ont proféré des accusations diffamatoires à l’encontre de trois de nos militant•es sans que personne ne réagisse. Depuis de longs mois, des récits fallacieux, instrumentalisations des combats militants et narrations erronées de cas de harcèlement pourrissent les espaces militants, en particulier à Saint-Denis, d’une manière insupportable.Dans le contexte politique actuel, dans lequel nos libertés syndicales sont de plus en plus menacées, Hanane A. n’a de cesse d’instrumentaliser ses pratiques d’intimidation et son récit personnel pour servir ses intérêts et légitimer ses conduites harcelantes, ce qui est inadmissible. La lutte contre toutes les
formes d’oppressions et de discriminations, qui est au cœur de notre engagement, ne peut
pas justifier des pratiques qui relèvent des mêmes mécanismes, dirigées contre des militant•es, des femmes, des personnes racisé•es et pour certaines précaires. Il est temps que les organisations syndicales avec qui nous travaillons en confiance se joignent à nous pour exiger une limite à un harcèlement qui n’a que trop duré.
Nous n’en resterons pas là dans le soutien à nos camarades et responsables syndicaux qui
ont été trainé•es dans la boue, en particulier Célia K. et Grégory T. C’est sans réserve que notre organisation leur manifeste notre soutien face aux propos scandaleux dont iels ont fait l’objet. Nous agirons également en justice et accompagnerons nos camarades mis•es en cause qui en formuleront la demande car nous ne pouvons accepter que les limites de la décence et du droit soient dépassées. Le militantisme n’est pas une excuse pour se permettre des comportements et propos hors-la-loi, et encore moins pour instrumentaliser la vérité.