La FSU 93 dénonce la répression violente et les gardes à vue de manifestant·es écologistes contre Green Dock, un entrepôt géant sur les berges de Seine, en banlieue nord de Paris, menaçant la biodiversité d’une zone naturelle. La FSU 93 exige la libération immédiate des camarades interpellé·es ! Cette répression s’inscrit dans la logique autoritaire des interpellations violentes qui se sont déroulées la veille devant le siège d’Amundi, gestionnaire d’actifs et premier actionnaire du groupe Total. Vendredi 24 mai, plusieurs centaines de personnes déterminées se sont retrouvées devant le siège de cette société, dans le XVe arrondissement de Paris, pour revendiquer l’arrêt du financement de nouveaux projets fossiles et la fin immédiate des violations de droits humains et d’accaparement des terres et des ressources par le groupe Total. La violence contre les manifestant·es est significative de la détermination du pouvoir à décrédibiliser et criminaliser le mouvement social et écologiste. La liberté de manifester est un principe fondamental de notre État de droit. La FSU 93 s’inscrit dans la résistance citoyenne pour la protection de nos territoires, de nos communs et la défense de l’environnement et de la santé de toutes et tous.
À Bobigny, dimanche 26 mai 2024